Ça fait plus de 10 ans que nous sommes chez la même banque !
Nous avons toujours fait attention à ne pas avoir de découvert !
Nous avons toujours été bon payeur !
Nous payons nos frais de transaction bancaires sur chaque transaction au pourcentage !
Un peu comme des partenaires !
Plus on travaille, plus ils touchent !

La banque qui dit oui ! Le pouvoir de dire oui !

En fait, depuis 2013, nous avons connu une belle croissance du CA. Mais depuis le Covid, avec la récession, l’inflation, la guerre en Ukraine, la guerre à Gaza. La concurrence et l’échec commercial du bubble-tea mug… Ces 2-3 dernières années sont difficiles !

Du coup, le propriétaire me propose de racheter les murs de la boutique. Il baisse le prix de 20% comparé à sa précédente proposition 3-5 ans auparavant.
Je paye déjà les loyers, les charges et les taxes foncières depuis le départ.

J’en parle à ma banque.
Je constitue le dossier avec mon expert-comptable qui mentionne des réserves.
J’envoie le dossier à ma chargée de clientèle professionnelle en Novembre 2023.
Elle me prévient qu’elle part en vacances pour les fêtes de fin d’année et que je n’aurais pas de réponse avant le mois de Janvier.

Je rappelle en Janvier.. Elle n’est pas disponible ! J’obtiens un rendez-vous avec son binôme qui m’explique que le dossier n’est pas instruit. Du coup, il faut qu’on regarde ensemble à nouveau… Finalement, après études du dossier, elle me répond par téléphone que la présentation comptable de mon activité n’est pas satisfaisante. Que je n’ai pas la bonne CAF (capacité d’autofinancement) ! Et qu’il faut voir avec mon expert-comptable pour avoir les bons chiffres.
Donc j’appelle mon comptable, je lui demande de bien vouloir faire des tableaux avec de meilleurs résultats. Mais ça ne marche pas ! Il ne veut pas !

Je reçois par mail un questionnaire, une étude de satisfaction du LCL concernant ma banque. Je leur réponds négativement… Normal, non ?
Le responsable de ma chargée de clientèle me rappelle pour savoir pourquoi je ne suis pas satisfait… !!!??? J’explique que je ne suis pas content parce que je n’ai pas eut mon prêt et que je n’ai pas été informé de l’avancement du traitement de mon dossier mais que je veux bien une réponse écrite de la banque pour clore le dossier.

Ils m’envoient un courrier un mois après sur lequel ils écrivent que je peux toujours demander un rendez-vous avec le responsable de ma chargée de clientèle professionnelle.
Alors, je dis oui, je veux bien le rencontrer pour qu’il m’explique ce qu’il a à m’expliquer et surtout pour explorer cette nouvelle porte ouverte.
Mais en fait, là encore, il me faudra relancer ma conseillère pour que 2-3 semaines après avoir reçu la lettre, je puisse au moins avoir une discussion téléphonique avec le responsable des chargés de clientèle professionnelle.

En fait, la porte ouverte était une fausse porte ouverte, juste un espoir sémantique. Une figure de style, une politesse. Il n’avait pas envie de me rencontrer officiellement ni même trop envie de me parler.

Mais bon, finalement, après 5-6 mois, j’ai pu obtenir une réponse négative pour ma demande de prêt pour racheter les murs de ma boutique et l’espoir que peut-être dans 2-3 ans, je pourrais à nouveau demander un prêt si tout va mieux.

Conclusion, rappel : on ne prête jamais aux pauvres.

Du coup, quel est ce système qui vous permet de louer, de payer vos fournisseurs, vos salariés, vos taxes et vos impôts et pas de pouvoir devenir propriétaire ?

Un jour, on vous respectera…